5 conseils pour… assurer sa reconversion professionnelle
Oser franchir le cap pour changer d’emploi n’est pas toujours simple. L’envie de changement peut se présenter à n’importe quel âge et à n’importe quel moment de sa vie professionnelle. Ce mois-ci, nous vous donnons quelques clés pour que votre reconversion se passe au mieux.
#1. Analysez ce qui ne vous convient plus dans votre travail
Que vous ayez envie de changer de travail après un licenciement, un accident ou parce que votre emploi ne vous satisfait plus, avant toute chose, faites le point sur vos envies.
Vous avez peut-être pu constater que certaines missions vous plaisaient plus que d’autres. Faites le point sur cela. Analysez les points positifs et négatifs que vous rencontriez dans votre poste au quotidien. Vous aurez une idée claire de ce que vous voulez et ce que vous ne voulez plus : un équilibre entre vie familiale et vie professionnelle, travailler de nuit, un travail physiquement intensif, évoluer en équipe…
Au-delà des missions réalisées, vous pouvez aussi avoir envie de changement quant à la taille de l’entreprise (grande entreprise ou association, PME ou start up, …) ou le secteur d’activité (agroalimentaire, textile, hospitalier…). Dans un premier temps, ne vous fermez pas de portes et étudiez toutes les possibilités qui vous correspondent.
#2. Faites le point sur vos compétences et vos attentes
Pour affiner votre projet, il est essentiel que vous fassiez le point sur vos compétences. Tout au long de votre carrière, vous avez développez de multiples compétences. Et il est parfois difficile d’en faire une liste exhaustive de son côté. N’hésitez pas à prendre contact avec des organisations ou cabinets spécialisés qui vous accompagneront dans votre bilan de compétences. Cette étape est essentielle pour analyser vos compétences personnelles et professionnelles, vos aptitudes et vos motivations.
Alternant tests et entretiens, le bilan de compétences dure 24 heures maximum et son coût est plafonné. Renseignez-vous auprès de votre conseiller, car il est bien souvent pris en charge par un organisme agréé. Vous pouvez également le financer en utilisant votre Compte Personnel de Formation (CPF).
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#3. Réalisez une veille du secteur
Vous avez peut-être identifié certains métiers qui correspondent à vos compétences, vos envies et vos attentes. Mais pour savoir si votre orientation est la bonne, renseignez-vous sur les formations proposées autour de chez vous et les entreprises qui recrutent.
Les reconversions professionnelles passent généralement par la case « formation ». S’il ne vous est pas possible de vous déplacer dans d’autres régions, il est essentiel que vous regardiez autour de chez vous si des formations existent. Sinon, votre projet devra peut-être prendre une autre direction.
Renseignez-vous également sur les entreprises présentes sur le territoire. A la fois pour connaître les sociétés pour lesquelles vous pourriez déposer votre candidature par la suite, mais également pour rencontrer des salariés et échangez avec eux sur leur parcours. Leur témoignage peut s’avérer très précieux pour confirmer ou non votre projet professionnel. N’hésitez pas à poser vos questions sur le métier directement aux professionnels qui l’exercent soit en utilisant les réseaux sociaux comme LinkedIn ou Viadeo, soit en participant à des salons, des visites, des afterworks… Favoriser les échanges pour affiner votre projet. C’est la deuxième phase du bilan de compétences qui consiste à réaliser une enquête sur les métiers et leurs taux d’employabilité. Cette étape de recherche est une obligation.
De plus c’est une bonne occasion pour vous faire un réseau si vous souhaitez toujours vous orienter vers le métier ciblé. Lorsque vous entrerez dans l’étape des candidatures, vous aurez déjà quelques noms dans votre répertoire pour vous aider à démarrer votre première expérience. Tous ces éléments vous aideront à mieux vous approprier les modalités et conditions du métier visé.
#4. Développez de nouvelles compétences
Qui dit reconversion, dit adaptation. Pour vous sentir pleinement opérationnel(le) et mettre toutes les chances de votre côté pour une reconversion réussie, il vous faudra probablement passer par la formation. Ce n’est bien entendu pas une règle obligatoire. Deux cas se présentent alors à vous :
1) Vous avez validé des compétences tout au long de votre carrière. Si votre projet de reconversion s’appuie sur ces compétences, comme un téléconseiller qui souhaiterait devenir vendeur, alors le passage par la VAE (Validation des Acquis par l’Expérience) sera l’option la plus adéquate.
2) Votre projet est l’exact opposé de votre travail actuel ? Vous êtes juriste et souhaitez devenir coiffeur ? Alors il vous faudra passer par la case formation.
Toutefois, développer de nouvelles compétences reste une plus-value pour tout travailleur car cela vous permet de vous adapter en permanence aux évolutions du marché du travail. Ainsi, selon votre projet, vous trouverez des webinars ou autres modules de formation à distance qui se développent de plus en plus. Cela vous permet de suivre un cours spécifique, de développer une compétence particulière tout en travaillant depuis votre domicile.
Vous préférez passer par une formation diplômante ? Selon votre projet, la métropole lilloise regorge d’organismes de formation et d’écoles.
N’hésitez pas à vous rapprocher de l’Espace Info Formation (EIF) pour trouver la formation qui correspond à votre projet :
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#5. Décrochez votre nouvel emploi
Comme pour chaque candidature, votre réseau est essentiel. Il vous permet d’établir des contacts dans l’entreprise pour appuyer votre candidature ou simplement pour être contacté par les recruteurs. Participez régulièrement à des forums, des job dating voire des afterworks pour rencontrer de nouvelles personnes. Parlez également de votre recherche autour de vous : vos proches sont souvent la meilleure ressource.
Lorsque vous répondez à une annonce, renseignez-vous sur l’entreprise et sur le poste visé. Cela appuiera vos motivations et vous donnerez une impression positive au recruteur car vous aurez pris le temps d’obtenir les bonnes informations.
Là où vous devez vous différencier, c’est en faisant preuve d’enthousiasme. Vous avez fait tout ce chemin pour exercer un métier qui vous correspond. Faites-en sorte que cela se reflète dans votre lettre de motivation et à l’entretien. Expliquez votre démarche et votre intérêt pour ce métier. Cela peut montrer aux recruteurs que vous savez où vous voulez aller, que vous serez un collaborateur solide et déterminé.
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