5 conseils pour… faire de vos échecs une force !
Par le passé, vous avez cherché votre voie en commençant plusieurs formations sans toujours les terminer ou vous avez subi une longue période de chômage. Vous avez lancé votre entreprise mais elle n’a pas marché comme vous le souhaitiez ?
Trous dans le CV, formations suivies sans qualifications à la clé… Bref, vous avez un parcours professionnel jugé atypique voire en dents de scie et vous le vivez comme un échec. Et si, pourtant, ces échecs étaient en réalité votre force ?
Ce mois-ci, la MiE vous donne ses conseils pour vous aider à comprendre vos échecs et en faire un atout pour vos candidatures !
#1. Reconnaitre l’échec
Avant tout, le point le plus important est déjà de reconnaitre votre échec. Vous n’avez pas réussi comme vous le souhaitiez, mais est-ce vraiment une fatalité ? De nombreuses personnes ne parviennent pas à atteindre leur but du premier coup. Il faut parfois passer par un chemin qui n’était pas celui que vous aviez imaginé pour atteindre notre objectif.
Pour reconnaitre l’échec, il faut comprendre pourquoi vous en êtes arrivé à cette situation et parvenir à l’exploiter à votre avantage. En ne reconnaissant pas l’échec, vous nourrissez votre crainte de recommencer, d’échouer à nouveau, et finalement, toute l’énergie employée pour ne pas avoir peur de celui-ci sera en vaine.
#2. Accepter et analyser l’échec
Ensuite, il faut savoir accepter son échec, puis l’analyser.
Pour certains, les “trous” sur le CV peuvent faire peur : “comment le justifier face à un recruteur ?”. Pourtant, ce n’est pas toujours inexplicable ni une mauvaise chose. Vous avez arrêté de travailler pour élever vos enfants ou pour partir à l’étranger et découvrir le monde. En vous occupant de votre famille, vous pouvez montrer votre sens des responsabilités, de l’organisation et votre patience qui seront des qualités importantes dans les métiers des services à la personne par exemple. Votre tour du monde vous a permis de découvrir de nouvelles cultures, d’améliorer votre anglais et prouve votre autonomie. Cela pourrait vous ouvrir des portes professionnelles dans le commerce, par exemple.
Retenez les points positifs de ces moments de votre vie, et prenez le temps de les valoriser dans votre candidature.
Vous avez créé votre entreprise et malheureusement, vous avez déposé le bilan ou bien elle n’a tout simplement pas fonctionné. Un échec total et pourtant… Oui, vous avez échoué, mais vous avez tenté. Vous avez probablement développé de nouvelles compétences comme la comptabilité ou la communication, qui pourront être valorisées lors de votre recherche d’emploi. Vous pourrez également capitaliser sur votre capacité à gérer des crises et à piloter des situations complexes et critiques.
Le fait d’essayer et de se tromper, commettre des erreurs, cela arrive tous les jours. Analyser votre parcours vous permettra de savoir où vous estimez qu’il y a pu avoir un échec, les raisons qui ont conduit à cet insuccès et vous pourrez construire votre parcours professionnel en conséquence.
Retenez bien qu’il faut accepter son échec pour pouvoir avancer, analyser votre échec pour rebondir.
#3. Considérer l’échec comme une étape
Se tromper, c’est formateur et cela vous apprend à penser différemment. Un apprentissage est constitué de plusieurs étapes notamment pour prendre conscience des choses, prendre en considération ce qu’on apprend, mettre en pratique afin de mesurer la maîtrise et enfin, réinvestir le savoir acquis dans un autre contexte.
Avec l’échec, vous allez suivre le même processus. En encrant l’échec comme une étape à passer afin de réussir, vous vous projetez vers l’avenir pour progresser et vous rapprocher de vos objectifs.
Comme le dit si bien Henry Ford « L’échec n’est qu’une opportunité pour recommencer la même chose plus intelligemment. »
#4. Redéfinir vos objectifs pour rebondir
Avoir subi un échec, bien que cela peut être dévastateur sur le coup, sur le long terme, il vous aidera grandement. Cela vous permettra de montrer un nouveau visage avec de nouvelles capacités, comme le fait d’être audacieux et de ne pas lâcher vos objectifs.
Mais également, il n’est pas exclu de redéfinir vos objectifs pour évoluer. Après avoir analysé votre échec et trouvé ce qui n’a pas fonctionné, vous serez alors capable de redéfinir vos objectifs.
Par exemple, vous étiez en pleine création d’entreprise, mais il vous manquait des compétences clés comme la comptabilité, la communication ou des compétences plus techniques comme définir votre stratégie commerciale. Grâce à votre échec, vous savez désormais quelles compétences améliorer pour que votre prochain projet soit un succès.
Autre exemple, vous vous êtes essayé à plusieurs métiers, sans toujours trouver satisfaction. Vous avez appris à définir les missions pour lesquelles vous portiez un intérêt et vous savez lister les compétences acquises. Faire le point sur vos forces et vos attentes peut vous permettre de mieux vous connaitre et de trouver la voie professionnelle qui vous correspond. Il faudra peut-être avant tout passer par une formation pour réaliser par la suite votre job de rêve !
Redéfinir vos objectifs vous permettra de rebondir et de montrer que vous êtes encore plein de ressources.
Pour vous aider à les redéfinir, nous sommes également à votre écoute ! N’hésitez pas à consulter notre agenda pour vous inscrire à des ateliers qui répondront à vos besoins, ou à nous poser vos questions par mail contact@mie-roubaix.fr ou au 03 59 30 66 00.
#5. Valoriser vos échecs en entretien
En entretien, si le recruteur vous pose une question comme « quel est votre plus grand échec ? » Ne soyez pas effrayé et restez vous-même.
Évoquez votre plus grand échec avec optimisme et montrer le chemin parcouru depuis celui-ci. Cette attitude illustrera votre capacité à faire preuve d’humilité et de maturité. Le recruteur fera très attention à la manière dont vous avez su rebondir et les leçons que vous avez en tirer. Cela montrera votre capacité à vous adapter et à faire face à des situations parfois difficiles.
Cherchez toujours à ce que vos échecs soient perçus comme une force et non comme une faiblesse. Cela peut faire la différence.
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