MÉTIERS D’HOMMES OU DE FEMMES : ILS FONT TOMBER LES PRÉJUGÉS !
Découvrez le portrait de Sabrina, Khardiata et Levy qui nous prouvent que les métiers ne sont pas genrés.
Sabrina, Technicienne Systèmes et réseaux
“J’ai choisi de travailler dans le numérique dont les métiers sont plutôt “masculins” parce que j’ai toujours eu la conviction qu’il n’y avait pas de métiers dédiés aux hommes et que les femmes ont largement leur place dans tous les secteurs. J’ai choisi le numérique par amour de ce secteur, mais aussi pour défier les stéréotypes de la société et je me dis toujours que “quand on veut, on peut !” Il faut juste se donner les moyens pour y arriver.”
Khardiata, Agent de Sécurité
“J’ai été Femme de ménage, puis Auxiliaire de vie pendant presque deux ans avant de me rendre compte que ce n’était pas ce que je voulais faire. Mon père est Agent de sécurité, et j’ai toujours eu envie de protéger les autres. C’est dans ma nature d’essayer de régler les conflits !
J’ai donc contacté ma conseillère Pôle Emploi pour me former au métier d’Agent de sécurité et passer le CAS 1. J’ai suivi la formation au Greta de Lille, qui s’est bien passée tant avec les formateurs que les collègues. Actuellement, je travaille au CHRU de Lille au filtrage lié notamment au plan Vigipirate. Ce que je fais me plaît ! Je veux évoluer dans ce domaine, peut-être pour faire la sécurité dans les aéroports ou chef de poste. Si tu aimes ton métier, tu n’en voies que les avantages.
Être une femme dans la sécurité c’est possible, il n’y en a pas beaucoup mais au travail on ne fait pas la différence. Il y a des chefs de postes qui sont des femmes. En tant que femme, il faut savoir ce que l’on veut et si on le sait, rien ne pourra l’arrêter ! C’est un métier qui peut être dangereux mais ce n’est pas un métier d’homme.”
Levy, Concepteur
“Actuellement je travaille à l’atelier Résilience en tant que concepteur. Je crée des vêtements et je suis en charge de la communication sur les réseaux sociaux de l’atelier et de Low Impact, le label de Résilience centré sur une fabrication durable, locale et sociale du textile. Le projet résilience est né suite à la crise sanitaire, d’abord pour créer des masques et aujourd’hui des vêtements. Le monde de la mode m’attire depuis longtemps. Au début, je savais comment je voulais m’habiller mais je ne trouvais pas les pièces que je voulais. Je suis donc parti vers la création pour créer mes propres vêtements. La mode c’est un monde très large, dans le sens où certains hommes vont utiliser des vêtements de femmes et inversement. Une personne qui m’influence beaucoup est Asap Rocky. A ses débuts, son style n’était pas vraiment compris par tout le monde. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Donc, d’un point de vue extérieur, comprendre la mode peut être compliqué pour les gens qui ne sont pas habitués, mais c’est un milieu ouvert à tous par sa créativité. Quant au métier, il y a beaucoup de femmes, mais il pourrait y avoir beaucoup d’hommes aussi. A l’atelier Résilience, nous travaillons tous ensemble : femmes, hommes, expérimentés, juniors, jeunes, plus âgés… c’est vraiment bien ! C’est l’une des raisons pour lesquelles j’aime beaucoup travailler dans cet atelier.”
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