Le travail en réseau : un enjeu essentiel pour le retour à l’emploi des candidats
Le travail en réseau est aujourd’hui essentiel pour mener les habitants vers le retour à l’emploi. Avec l’exemple du chantier Pôle Petite Enfance du quartier du Pile, Jennifer D. nous illustre l’importance de la collaboration entre les partenaires.
Qu’est-ce que représente Janus ?
Ce qui différencie l’agence c’est, selon moi, la fidélisation des intérimaires. Nous proposons aussi un accompagnement différent où nous sommes présents sur le terrain et en agence, nous réalisons des bilans intermédiaires. Enfin, nous accompagnons professionnellement et socialement les salariés, au cas par cas, en trouvant des solutions liées à la recherche de mutuelle, leur dossier de logement…
Quelle est votre mission au sein de l’agence ?
Je suis conseillère emploi. Je m’occupe du recrutement des candidats et de leur placement en entreprise, de la gestion administrative du personnel, du suivi de leur accompagnement de l’entrée à la sortie. Les personnes qui intègrent Janus ont la possibilité d’avoir un accompagnement de 24 mois maximum, de façon à retrouver une formation qualifiante ou un emploi durable. Je suis aussi amenée à faire des bilans en entreprise, travailler en réseau avec les partenaires, être en veille juridique…
Pouvez-vous nous en dire plus sur le chantier du pôle Petite enfance du quartier du Pile ?
Le quartier du Pile est en reconstruction et c’est l’une des priorités pour la ville de Roubaix. Avec le programme de la Fabrique des quartiers initiée par la MEL, dont le but est de redynamiser le quartier. Le pôle petite enfance entre dans cette logique. L’entreprise Métropole Construction, ayant remporté ce chantier, nous a contactés pour trouver un candidat pour aider au coffrage et à la maçonnerie. Étant donné qu’il s’agissait d’une clause d’insertion, nous nous sommes tournés vers la MiE et Céline DELBECQUE pour le recrutement de l’employé. Le candidat, habitant du quartier, a pu intégrer Métropole Construction en octobre dernier, pour laquelle il donne entière satisfaction. Il est motivé, disponible et courageux, avec un projet dans le BTP. Aujourd’hui, l’entreprise aspire à sa montée en compétence et nous envisageons de le positionner sur un CDPI (Contrat de Professionnalisation Intérimaire).
Qu’est-ce que cela signifie ?
Le CDPI n’est pas forcément monnaie courante, car cela dépend du parcours et du projet de chacun. Il peut être une réponse par rapport aux métiers qui sont en tension dans le bâtiment, car il apporte un premier niveau de qualification. Pour ce candidat, c’est une véritable opportunité, car cela lui permettrait de valider, après 3 mois de formation, un titre professionnel.
Faire appel à la MiE pour travailler sur les clauses sociales, est-ce une habitude ?
Nous travaillons ensemble depuis longtemps sur les clauses sociales. Les clauses représentent 10 à 15% de notre activité, selon les villes et les agences.
Comment réussissez-vous à adapter vos méthodes de travail, face aux tensions du marché de l’emploi ?
Grâce à un accompagnement renforcé, notamment sur la résolution des freins pour un retour à l’emploi, la montée en compétences et un travail en réseau. Cela nous permet de proposer une offre d’emploi et une suite de parcours aux personnes inscrites chez nous. Le travail en réseau c’est primordial aujourd’hui ; il suffit parfois de deux ou trois contacts pour trouver le candidat qui conviendra à l’entreprise.
Comments are closed.