5 conseils pour…valoriser son savoir-être et ses soft skills !
Avez-vous entendu parler des « soft skills » ? Non ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas le ou la seul(e). C’est pour cela que, ce mois-ci, notre équipe de spécialistes RH s’est intéressée à cette pratique de plus en plus courante dans les entreprises.
#1. Soft Skills, késako ?
Les « soft skills » (littéralement « compétences douces ») correspondent à nos compétences comportementales. Elles représentent donc votre personnalité, comme la créativité ou l’empathie. Elles complètent vos compétences techniques et peuvent faire de vous la personne idéale pour le poste.
Les « soft skills » sont vos compétences dites « transférables », qui vous différencient d’un robot ! Et parce que vous êtes humain, vous avez la possibilité de changer, de vous adapter. En effet, les compétences comportementales évoluent tout au long de la vie. Nous pouvons gagner en confiance, apprendre à mieux communiquer, à gérer nos émotions ou le stress, savoir mieux gérer notre temps…
#2. Pourquoi les entreprises s’intéressent à mes « soft skills » ?
Le savoir-être gagne de plus en plus de terrain dans les méthodes de recrutement. En effet, le travail en équipe, les méthodes collaboratives, le management participatif sont autant de façons de travailler qui se développent dans les entreprises. Et pour être parfaitement efficace, les membres d’une équipe doivent se compléter. C’est donc sur votre savoir-être que vous, candidat, faites de plus en plus souvent la différence auprès des recruteurs.
Voici un aperçu des « soft skills » les plus appréciées par les entreprises :
- la communication,
- le sens du collectif,
- l’adaptation/résolution des problèmes,
- la confiance (en soi et envers les autres),
- l’empathie,
- la gestion du temps/du stress,
- l’esprit d’entreprendre…
Bien entendu, cette liste n’est qu’un aperçu et ne correspondra pas forcément aux attendus de toutes les entreprises.
#3. Comment reconnaître mes soft skills ?
Selon les métiers et les postes, les “soft skills” les plus appréciées par les recruteurs ne seront pas les mêmes. Il est donc nécessaire de repérer celles qui vous caractérisent et connaitre vos points forts, avant de candidater à une offre.
La première étape consiste à faire le point sur votre vécu. Faites le bilan de tout ce que vous avez pu faire :
- Vos activités extra-scolaires : clubs de sports, peinture, musique, …
- Vos loisirs : le cinéma, la musique, la lecture…
- Votre expérience professionnelle (incluant les stages, les jobs d’été, …)
Puis posez-vous les questions suivantes :
- Comment je m’y suis pris pour réussir mes projets ?
- Quelles qualités j’ai pu démontrer au cours de ces expériences ?
- Quelles compétences j’ai développé pour atteindre les objectifs ?
Soyez concret et précis, en vous attachant à démontrer à chaque fois vos qualités.
#4. Faites ressortir votre personnalité !
Maintenant que vous avez identifié vos compétences transférables, comment les mettre en valeur ?
Valoriser ses « soft skills » auprès du recruteur commence dès la rédaction de votre CV et lettre de motivation.
Vous pouvez présenter, dans l’entête de votre CV, votre objectif en postulant à cette annonce et y présenter les soft skills, les qualités, dont vous disposez pour le poste.
Vous pouvez également faire apparaitre votre engagement associatif, les différentes récompenses sportives, si celles-ci correspondent aux qualités et compétences que vous souhaitez valoriser et qu’elles sont en lien avec les attendus du poste. Prenez le temps de vous renseigner sur la culture de l’entreprise pour vous assurer de la compatibilité de vos « soft skills » avec les valeurs présentées.
Utilisez ces éléments comme exemple pour exprimer votre motivation pour le poste et souligner votre différence face aux autres candidats. Ces éléments peuvent paraitre superflus, mais ils permettent au recruteur de se projeter dans les expériences que vous avez vécues et de les transférer sur ses attendus pour le poste.
#5. Pourquoi développer ses « soft skills » ?
Aujourd’hui, une grande partie des métiers s’orientent vers les services : les services à la personne, la relation client, le tourisme, la restauration… Ces professions valorisent la relation humaine, et impliquent que le collaborateur ait un comportement particulier, attendu par l’employeur, face au client.
De plus, la culture de l’entreprise est en plein bouleversement, laissant apparaître de nouvelles méthodes de travail plus collaboratives, et donc des compétences spécifiques. C’est pour cela que les compétences comportementales sont désormais autant scrutées par les recruteurs que les compétences techniques (diplômes, expériences professionnelles…).
En parallèle, la robotisation et l’intelligence artificielle se développent énormément. Les méthodes de travail et les métiers eux-mêmes évoluent. Nous sommes donc à une époque où le monde du travail est en plein changement, induisant de nouvelles pratiques de recrutement.
Les « soft skills » nous permettent ainsi de connaître nos qualités et nos compétences transférables. Pour le recruteur, cela lui permet de savoir comment vous allez pouvoir vous adapter à ces changements.
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